Né à shanghai en 1958, Wong Kar Wai émigre à hong Kong avec ses parents à l’âge de cinq ans. il fait ses débuts dans le cinéma comme scénariste avant de se tourner vers la réalisation en 1988. son premier film, As Tears Go By, est présenté à la semaine de la critique du Festival de cannes en 1989. son deuxième long métrage, Nos Années sauvages, chronique nostalgique autour de l’amitié, remporte cinq trophées aux hong Kong Film awards, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Il fonde sa propre société de production Jet Tone, en 1992, et passe les deux années suivantes à tourner au cœur de la chine Les Cendres du temps, sélectionné à la Mostra de venise, en 1994. Profitant d’une pause de deux mois pendant la postproduction des Cendres du temps, il réalise Chungking Express, qui impose le cinéaste sur la scène internationale. il signe ensuite Les Anges déchus, qui prolonge certains thèmes amorcés dans Chungking Express. essentiellement tourné en argentine, Happy Together est présenté en compétition au Festival de cannes en 1997 où il remporte le prix de la Mise en scène. Par la suite, tous ses films sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de cannes : In the Mood for Love, en 2000, qui vaut à Tony leung chiu Wai le prix d’interprétation masculine, 2046, en 2004, qui met en scène le protagoniste de In the Mood for Love, et son premier film en anglais, My Blueberry Nights, en 2007, avec Jude law, Natalie Portman et rachel Weisz.

En 2006, il est président du Jury à cannes. Wong Kar Wai a également tourné plusieurs courts métrages, dont Six Days (2002, pour le musicien dJ shadow), The Follow (2003, avec clive owen, épisode de The Hire, série commanditée pour internet par la firme automobile BMW) et There’s Only One Sun (2007, avec amélie daure, pour Philips). en 2004, il signe La Main, épisode du film Eros dont les deux autres segments sont réalisés par Michelangelo antonioni et steven soderbergh. en 2007, il réalise le court métrage I Traveled 9000 km to Give It To You pour le projet de Gilles Jacob, Chacun son cinéma, projeté en avant-première mondiale à cannes.

Filmographie sélective